Sans être pour autant la garantie d’une bonne santé, faire du sport contribue à faire de son corps une arme efficace contre les agressions de la vie de tous les jours. Associés à une bonne hygiène de vie, les bénéfices du sport sont tout autant visibles qu’invisibles à l’œil nu.
12% des enfants sont en surpoids ! Les facteurs génétiques s’ajoutent aux facteurs comportementaux et sociétaux : la sédentarisation dans la vie de tous les jours prend de l’ampleur, la dépense physique est en baisse… Il faut réagir ! L’exercice physique améliore la sensibilité à l’insuline et permet un meilleur rapport masse maigre/masse grasse. Il provoque aussi une plus grande vigilance dans le choix des aliments.
L’activité physique aura des effets fonctionnels positifs sur la masse maigre (puissance, force et endurance musculaire), l’équilibre, la coordination, la souplesse articulaire, la densité osseuse, l’endurance, les métabolismes glucidique et lipidique (orientés vers l’utilisation et non le stockage).
Dés le plus jeune âge, on doit penser à améliorer ses capacités cardiaques, son réseau vasculaire au niveau des muscles, des coronaires et faire attention au mauvais cholestérol qui bouche les artères. L’activité physique doit bien sûr être adaptée à la période de croissance pour agir de façon significative sur tous les facteurs du développement corporel. De plus, une étude épidémiologique montre qu’une pratique sportive participe à une moindre consommation de tabac ce qui est un aspect non négligeable dans la prévention des maladies cardio-vasculaires.
Affirmation d’une meilleure estime de soi par l’apprentissage de la gestion du « risque ». Le sport apprend à anticiper, mesurer, raisonner et positiver !
L’activité physique peut permettre de déceler de façon précoce certaines pathologies et donc peut permettre un meilleur pronostic de guérison.
C’est associé à la notion de plaisir, l’effort n’en paraîtra que plus facile !
Si l’intensité, le rythme et la durée de l’effort ne sont pas adaptés aux capacités de l’enfant, des signes de déséquilibre apparaissent : douleur, irritabilité, troubles du sommeil…Attention, alarme !
La sédentarité se caractérise par une baisse de l’activité physique quotidienne, or elle affaiblit le muscle cardiaque avec toutes les conséquences qui en découlent. La perte de puissance d’une contraction entraîne une moindre circulation sanguine. Cela provoque des phénomènes d’essoufflement, de fatigue musculaire, d’embonpoint, de dysfonctionnements métaboliques.
L’activité physique est aussi utilisée pour ses effets thérapeutiques : rééducation après un infarctus, aide aux poly traumatisés dans l’acquisition d’une meilleure aisance de mouvement, en complément des traitements concernant le diabète, l’épilepsie, l’obésité, l’asthme….
Habituer un corps qui vieillit à bouger entraîne une meilleure oxygénation cérébrale, d’où un maintien des facultés favorisant une bonne mémoire.
Les bienfaits d’une pratique sportive sont là quelque soit l’âge, même s’elle est recommandée dès le plus jeune âge pour en retirer un maximum de bénéfices !
La pratique sportive doit être adaptée, individualisée, d’où la présence incontournable d’encadrants compétents ! Dans l’objectif d’amélioration de la condition physique, la posologie moyenne devrait atteindre progressivement :